Sunday, March 20, 2011

Critique - Tiroir n°24 de Michael Delisle


Titre: Tiroir N°. 24
Auteur: Michael Delisle
Éditions: Boréal
No. de page: 132
Type: Roman
Résumé:
Pourquoi l’ont-ils choisi, lui ? Peut-être parce qu’il aime chanter, mais certainement pas à cause de sa tignasse rousse, qui brille comme du cuivre quand sœur Dionne l’enduit de lotion. Il était le « Tiroir numéro 24 » de l’Orphelinat catholique. Il sera désormais le gars des Cyr. Il a six ans. C’est juste avant l’Expo 67. 

Pendant douze ans, il travaille à la Boulange, l’entreprise familiale, où on vend du pain et des gâteaux.


Mais les temps changent et la Boulange ferme ses portes. Les bourgeois du quartier délaissent les mokas, les pains Weston et les pâtés au saumon et préfèrent désormais le lapin aux pruneaux, le céleri rémoulade et les nouilles d’Alsace. Il va travailler pour l’Européen qui vient d’ouvrir boutique de l’autre côté de la rue. Pour les Cyr, c’est une trahison. Mais pouvait-on attendre autre chose d’une engeance comme lui. Après tout, ce n’est pas leur sang qui coule dans ses veines.

Michael Delisle sait évoquer toute la part de mystère qui se cache dans chaque destin. À travers l’errance du gars des Cyr, c’est une étape charnière de la conscience québécoise qu’il nous fait revivre. Le passage de la tradition à la modernité, qui cache bien des périls.

Critique:
C'est une histoire noir et sombre. Je le dit tout de suite pour ceux qui n'aime pas ce type. L'histoire débute de manière normale, on voit le petit garçon de tiroir n°24 dans l’orphelinat qui se fait adopté. C'est très beau pour le moment et je ne m'attendais pas à la détérioration de sa situation. Dès la premier déclin, il glisse sur une pante très aiguë. Au moment où J'ai pensé qu'il a trouvé son équilibre, il tombe encore plus.
Le début dans l’orphelinat m'a fait penser à un livre que j'ai lu il y a longtemps, Le petit chose d'Alphonse Daudet dont le personnage principale n'est pas orphelin, mais a du aller seul à l’école pendant des années à cause de la situation finacière de sa famille. J'ai ressenti le même type de personnage d'enfant qui essaye de faire de son mieux, mais la vie est un monstre cruel.
En lisant ce lire, J'ai eu pitié de Benoît à plusieurs reprises. Mais, le rythme de l'histoire est très rapide de telle sorte que je n'ai pas eu le temps de m'accroché à un moment et ressentir tout le misère qu'il ressentait. C'est comme les nouvelles à la télé, ils passent rapidement les unes après les autres qu'on ne peut pas s'y accrocher.

L'écriture de ce livres est très simple et condensée. Il y a particulièrement beaucoup des phrases courtes qui décrivent l'action et non le paysage. Je trouve que c'est un bon contraste que l'auteur a fait: écriture simple et légère d'un histoire pesante et sombre.
Un livre facile à lire, si j'avais plus de temps lire dans journée je l'aurais fini dans une.

3/5
 Ce livre fait partie de ma liste de défi de A à Z pour les titres

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